dimanche 20 juin 2010

Au revoirs

FR: C’est la saison des au-revoirs et je les ai en horreur. Il me faut cependant m’y préparer. Après les adieux à mon aïeule il y a peu, ça recommence par mon « à la revoyure » à la France et à mon bureau ce lundi, je pars pour en Allemagne, à Darmstadt.

Je ne résiste pas à partager nos pensées philosophiques au sujet de cette ville:
P: tu savais que Darm, ça signifie intestin en allemand?
Sara: Ah? Alors quand E. dit que c’est le trou du cul du monde…
P: ben pas faux…

A n’importe quel autre moment, ça ne m’ennuierait pas, mais là, je loupe la Fête de la Musique (ma fête donc) et ça m’oblige à reporter le travail sur la pic de Vic et moi pour me plonger dans les valises, parce que…

Le 28/06, je dis au-revoir pour deux mois à mes 3 démons (si, si, les cornes sont apparentes). Bon, ok, je n’aime pas les séparations, mais celle-ci je l’attends avec impatience depuis des mois:
1/ premières vacances en tête à tête avec l’Homme en 10 ans, retour de la spontanéité et place à l’imprévu
2/ deux mois de répit pour la maison (pas de trace de doigts noirs sur le mur, de pipi sur la lunette des toilettes, de placards alimentaires vidés en 1 jour et demi)
3/ deux mois de retour aux sources pour les 3 poussins: la Guadeloupe, après la perfide Albion il y a deux ans (et puis les grands-parents ont insisté et c’est sûrement la dernière fois qu’ils les réclament, alors on leur laisse le plus longtemps possible :p)

À peine de retour au bureau, le 30/06, je dis adieu (c’est comme ça que les Romands disent « salut! ») à mon collègue le plus proche en géographie bureautale et qui me rappelle immanquablement mon ptit frère. Celui dont le sens de la dérision et la gentillesse m’ont évité de devenir chèvre au cours de l’année passée et m’ont valu le titre de clown de l’open space (cf nos considérations au sujet de Darmstadt). Ça va faire un grand vide (et je ne parle même pas de la surcharge de travail qui va s’ensuivre).

Autant dire que l’à-plus-tard suivant sera un soulagement: bye-bye les emails urgents, alarmistes et tous prioritaires, les transports publics et l’est pour 15 jours de vacances au pays de l’Agrume :D
Dès le 10 juillet, à nous le chouchen, les crêpes, les cirés, le sel aux algues, les bols de faïence, les bagads et les coquillages au large d’Ouessant, à quelques nœuds de l’ancre de l’Amoco Cadiz.

Bien sûr, ça veut aussi dire pas de SL ni de blog durant deux semaines (mais pour le rythme de parution, de toute façon, vous ne verrez pas la différence :p).

Histoire de vous plonger dans mon état d’esprit actuel, je vous fais partager les morceaux de mon I-pod qui immanquablement me font penser à des séparations temporaires ou définitives.

A Fine Frenzy - Almost Lover
Be Back Soon - Justin Nozuka
Feeling Good - Muse
Gate 22 - Pascale Picard
Other Side Of The World - KT Tunstall
Samsonite Man - Alicia Keys
Quiet - Rachael Yamagata
 
EN: sharing a few songs I feel related to goodbyes, as it’s that time of the year. First with my grandma, a few weeks ago. Then, to France , as I’m flying to Germany on Monday evening and will be back two days later, which will prevent me from attending the Music Day Party I meant to attend and has kept me into packing all week-end, as the next farewell, on the 28th of June, will be for my three devilish sons (2 months freedom for their dad and I, honeymoon here we come! :D).

As I go back to work, I will only have a day to prepare myself to say so long on the 30th of June to my closest colleague, whose sense of humour and kindness have kept me from losing my temper more than once this past year, I can tell he will be missed. Which is why I’m glad I’m leaving for Brittany for two weeks on the 10th of July, far from urgent emails and office crisis. Unfortunately, far from this blog and SL too, but 2 weeks isn’t that bad, is it?

2 commentaires:

  1. Le bon point c'est les vacances en tête-à-tête quand même hein >:)
    Ca vaut tous les petits désagréments réunis!


    Ton collègue préféré abandonne le navire alors? (si j'ai pas encore tout lu de traviole ^^')

    Mr Grisonnant, d'Étampes.

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  2. Il abandonne rien du tout, on s'est dit que ses collègues employés à seulement 120% avant l'arrivée de deux projets critiques avaient la vie un peu trop facile, donc malgré la possibilité financière (budget ok) de le garder pour nous apporter un souffle supplémentaire, on m'a retiré mon frère d'armes et ma soupape. C'est un peu comme si mon soulageur d'inventaire préféré changeait de grid malgré lui...

    Quant aux vacances en tant que telles, c'est vendredi soir :D :D :D mais je dois dire que l'apéro qui dure sur la terrasse avec l'Homme et les voisins et sans "Maman, je peux avoir du poulet épicé pour la 4è fois et finir les brochettes avant de vider le bac de glace coco?", avec test de tous les alcools présents dans la maison sans se dire qu'il faut rester vigilant et éviter la sieste pour les garder à l'oeil, c'est juste le pied :D (et sans culpabilité, parce qu'ils sont un peu gâtés pourris là, deux mois de plage, de mer, de cocotiers, y'a pire comme camp de prisonniers) ^^

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